L’évolution des serrures dans le temps

Depuis toujours, l’humain a été préoccupé par sa propre sécurité, celle des gens qu’il aime et celle de ses biens. Aussi, à travers le temps, il a inventé différents mécanismes qui empêchent les intrus de violer cette sécurité qui lui est essentielle. Parmi ces mécanismes, il y a la serrure. Cette dernière a évolué dans le temps en s’améliorant. Voici l’histoire des serrures racontée par Mikael Serrurier.

La serrure en bois de teck

Elle est la première forme de serrure que l’humanité a créée d’après des découvertes faites en Égypte. Cette serrure fabriquée à 3 000 ans av. J.-C était relativement imposante puisqu’elle mesure 60 cm. Elle servait à sécuriser l’entrée d’un temple. Pour déverrouiller cette serrure en bois de teck, les Égyptiens utilisaient une énorme clé courbée. Cette dernière était équipée de goupilles précisément disposées et ayant une longueur également précise. Il faut noter que c’est à travers une fente pratiquée dans la serrure que la clé était insérée. 

Ce premier mécanisme relativement sophistiqué pour son époque a influencé l’évolution de la serrurerie à travers les âges. D’ailleurs, les civilisations dans toute l’Afrique du Nord dans les temps anciens s’en sont inspirées pour créer leurs propres versions de mécanismes verrouillés. 

Les premières serrures métalliques 

Il s’agit des serrures néolithiques. Ces serrures, dont certaines étaient en bronze et d’autres en cuivre, évoluèrent avec l’invention de la clé à ressort. Ensuite, ce fut avec la clé par retrait de lames et équipée de ressort. Les serrures métalliques étaient installées par fixation du côté intérieur de la porte. Pour les verrouiller/déverrouiller depuis l’extérieur, il fallait utiliser bien évidemment des clés métalliques à insérer dans le « trou de la serrure ».

La serrure laconienne

Lorsque Jules César conquit la Gaule en 52 av. J.-C., il naquit une société dite « Gallo-Romaine ». Bien avant cette époque, les Romains savaient bien travailler le fer et forgeaient bien les métaux. Durant cette période, les Gallo-romains inventèrent la serrure laconienne. Ce qui rendait unique ce mécanisme de verrouillage, c’est qu’il s’ouvrait et se fermait par plusieurs translations rectilignes consécutives opérées par la clé. Ces translations se faisaient dans deux directions formant un angle de 90 °. 

La serrure à rotation

Le principe de ce mécanisme vit également le jour durant la période gallo-romaine. Elle est jusqu’à ce jour très utilisée avec bien entendu des améliorations qui lui sont apportées au fil des années. Ce type de serrure est équipé d’une pièce maîtresse dénommée le « pêne » et contrôlée par des ressorts. Le pêne est un dispositif mobile qui assure efficacement la sécurité contre les cambriolages

Lorsque la clé est introduite dans la serrure puis tournée dans un sens, le cylindre comprime/relâche les ressorts selon qu’il est question de verrouiller ou de déverrouiller la serrure. Le pêne vient alors s’échouer dans la gâche disposée sur l’encadrement qui borde la porte quand il s’agit d’ouvrir celle-ci. Pour le déverrouillage, le pêne se repositionne tout simplement dans la serrure de la porte.

La serrure cylindrique à goupilles

Il s’agit d’une modernisation du modèle de serrure créé par les Égyptiens de l’antiquité. Son invention en 1848 est attribuée à l’Américain Linus Yale Sr. Plus tard, son fils (Linus Yale Jr) améliora de manière significative cette serrure puis déposa en 1861, un brevet pour ce mécanisme de verrouillage. Ce dernier était doté d’une clé plate crantée. C’est une serrure qui est à ce jour très utilisée aux États-Unis.

La serrure à combinaison

La serrure à combinaison a été créée et brevetée par James Sargent en 1857 à Rochester non loin de New York. Il s’agit d’un mécanisme de verrouillage/déverrouillage axé sur la mémoire. Pour l’ouvrir, il faut en connaître la combinaison qui est une suite de chiffres. La plupart du temps, la serrure à combinaison souvent installée par Mikael Serrurier à ses clients est dotée de disques disposés sur un axe. Tous ces disques doivent être tournés conformément à un angle précis. Dès lors que la combinaison est bien renseignée, la serrure s’ouvre automatiquement ou autorise l’introduction en son sein d’une clé.

La serrure magnétique

La serrure magnétique a également été inventée par James Sargent qui en a déposé le brevet en 1866. Ce mécanisme de verrouillage fonctionne grâce à une impulsion électrique. En effet, il est fait d’une plaque d’armature et d’un puissant électro aimant disposé sur la porte. Cette dernière s’ouvre grâce à un clavier ou un digicode ou même au moyen d’une carte à puce. Certains modèles installés par Mikael Serrurier permettent d’ouvrir la porte soit grâce à une télécommande soit via un interphone.

En définitive, certaines serrures modernes sont à l’œuvre à l’ère de l’internet : la domotique. Dans tous les cas, quel que soit le type de serrures que vous souhaitez avoir pour votre maison ou votre entreprise à Bruxelles, faites appel à Mikael Serrurier.

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